← retour  |  Avant Lysistrata
 

Une adaptation de la fameuse pièce d'Aristophane, pour un comédien et une comédienne, dans une joute sans merci.


D'après « Lysistrata », la célèbre comédie d'Aristophane, la Droguerie Moderne Théâtre vous propose son adaptation où le cocasse, le truculent, le grave se côtoient, car il est question de grève du sexe pour arrêter la guerre.
Les deux protagonistes du spectacle, Lysistrata et son mari Mickis, guerrier athénien, vont se mener une joute sans merci .
Les armes féminines de Lysistrata seront-elles assez redoutables pour stopper les hommes dans leur folie guerrière, et qu'enfin vienne la paix ?
Le sort dAthènes dépend soudain de la transparence dune petite robe jaune...

Note de l'éditeur

« Faites l'amour, pas la guerre. Au Ve siècle avant J-C, en pleine guerre du Péloponnèse, Aristophane imagine un mot d'ordre bien plus efficace : ne faites pas l'amour, et la guerre s'arrêtera. Une Athénienne audacieuse, Lysistrata, convainc les femmes des cités grecques de mener une grève du sexe. Un même aiguillon bande alors le désir des hommes, unis face à labstinence de leurs épouses. Tour à tour tendres ou résolument obscènes, les rapports hommes-femmes sont pour Aristophane loccasion de laisser libre cours à son inventivité langagière.
Cette nouvelle traduction redonne au texte sa vivacité et sa crudité originelles. »

L'adaptation que nous avons faite met en avant le rapport hommes-femmes. Pour cela nous avons créé un personnage qui n'existe pas dans le texte, le mari de Lysistrata. Ce mari est conforme à la société dans lequel il vit, donc sexiste, misogyne voire violent. Ce qui ne l'empêche pas dêtre amoureux, tendre et plein de désir pour sa femme. Cette femme qui voit revenir les morts jour après jour, et qui n'a pas droit à la parole, comme toutes les femmes qui attendent l'improbable retour du guerrier. Tout en élaborant son plan, elle affronte son mari et le pousse à jouer la cause des hommes, tandis quelle joue la cause de toutes les femmes.
Si le fond est tragique cette pièce reste une comédie, car qui croirait que pour régler un conflit il suffirait de déclencher une grève du sexe ? Et pourquoi pas ?