← retour  |  L'AN OUI
 

Crise mondiale, mouvement des Indignés, scandales financiers, licenciements...Inutile aujourd'hui d'être professeur d'Economie pour constater que notre société tremble sur ses bases. L'abcès crève déjà par endroits, et des dictatures qu'on croyait indéboulonnables s'écroulent comme des châteaux de cartes.


Mais au profit de qui, de quoi ?
Si l'on sort quelques instant la tête du guidon, si on fait un pas de côté, juste pour prendre un peu de recul, on ne peut qu'être affolés par cette folle course en avant. Mais la conclusion est toujours la même : que puis-je y faire ? Je n'ai aucun pouvoir. Nos dirigeants eux-mêmes sont impuissants. Nous sommes tous les esclaves d'un système que nous avons construit, ou, tout du moins, accepté. Par faiblesse ? Par ignorance ?... Ou parce que nous avons été trompés sur la marchandise ?
Et puis on oublie, on se résigne, et on se contente d'aspirer tranquillement au bonheur obligatoire et formaté que nous promet la publicité.
Triste constat.
La Droguerie Moderne Théâtre fait pourtant le choix de lespoir et de l'optimisme.
Sa nouvelle création s'appellera « L'AN OUI », parce qu'elle choisit pour une fois de mettre de côté la critique et la dénonciation des travers de notre société.
Nous nous placerons plutôt à ce moment précis de l'histoire d'un peuple où celui-ci a déjà dit « NON », a brisé ses chaînes, et peut enfin se poser cette question vertigineuse : « Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? »
Période exaltante, dangereuse, enivrante, ouverte à tous les possibles, qui nous interroge sur notre engagement individuel, notre capacité à vivre ensemble, et sur ce qui nous reste une fois que nous débarrassons de tout ce qui nous opprime.